Si tu es tombé un jour sur un site qui se met à jour tout seul sans que la page se recharge (genre Twitter, Gmail ou ton chat préféré), tu as déjà croisé AJAX. Et non, pas besoin de frotter, ça ne brille pas, mais ça rend ton navigateur beaucoup plus vivant.
AJAX, le ninja invisible du web 🥷
AJAX, ça veut dire Asynchronous JavaScript And XML. Dit comme ça, ça sent le cours barbant de fac. Mais en vrai, pense-le comme un ninja du web : il travaille en arrière-plan, sans que tu le voies, pour actualiser uniquement ce qui change dans ta page.
Exemple concret : tu envoies "GG" à ton pote dans un chat. Le message s’affiche direct, mais la page ne clignote pas comme en 2005. Merci AJAX.
Comment ça marche ?
Ton navigateur envoie une mini-requête discrète au serveur → le serveur répond avec des données (souvent en JSON aujourd’hui) → AJAX met à jour la bonne partie de la page → toi, tu continues ton scroll infini sans même y penser.
Bref, c’est du multitâche en mode geek : AJAX, c’est comme si ton navigateur avait enfin appris à faire deux choses en même temps.
Où AJAX te sauve la vie ?
Quand Google te suggère un mot avant même que tu finisses d’écrire (oui, c’est lui le devin).
Quand Twitter recharge ton fil de tweets sans que tu spammes F5.
Quand tu réserves une pizza en ligne et que le panier s’actualise sans te renvoyer au Moyen Âge.
Ou encore quand tu codes un petit projet perso et que tu veux juste éviter l’horreur du “page reload”.
Petit snippet pour les curieux 🧑💻
fetch("/pizza?extra=fromage") .then(r => r.json()) .then(data => { document.querySelector("#pizzaBox").innerHTML = data.status; });
Et bim, ta page sait que la pizza arrive, sans jamais perdre l’état de ton formulaire (ni ton humeur).
Anecdote geek 🍕
AJAX a tellement marqué le web qu’on dit souvent qu’il a été le carburant du “Web 2.0”. Tu sais, cette époque où on a commencé à avoir des sites plus stylés que des pages HTML plates avec du Comic Sans.
En gros : AJAX, c’est le pote discret qui rend ton web fluide, rapide et moderne. Sans lui, on serait encore coincés à rafraîchir nos pages comme des barbares.