ChatGPT accusé de générer des clés Windows valides : une faille qui inquiète Microsoft et OpenAI

Mukaz
11 Jul 2025, 18:13
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Microsoft open Ai

C’est une polémique inattendue qui secoue le monde de la tech : selon plusieurs utilisateurs et chercheurs en cybersécurité, ChatGPT serait capable de générer des clés d’activation Windows fonctionnelles, ou du moins exploitables. Une découverte qui, si elle se confirme, pourrait avoir des implications majeures sur la sécurité des licences logicielles, et surtout sur la capacité des IA à contourner des systèmes protégés.


D’où vient cette histoire ?


Tout est parti de publications sur des forums spécialisés et de vidéos relayées sur les réseaux sociaux. Certains utilisateurs affirment avoir demandé à ChatGPT ou à d’autres IA génératives de produire des clés de produit Windows, parfois en mimant le format alphanumérique spécifique aux licences officielles.


Dans certains cas, les réponses générées ressemblaient à des clés plausibles, et quelques-unes auraient même activé Windows temporairement, selon des témoignages non vérifiés. Il ne s’agirait pas de clés valides issues de bases de données piratées, mais de chaînes générées à partir de patterns appris par l’IA.


Faille ou exagération ?


OpenAI, tout comme Microsoft, n’a pas confirmé officiellement l’existence d’une faille directe, mais les deux entreprises rappellent que leurs outils sont encadrés par des filtres stricts empêchant la génération de contenus illégaux, y compris les clés de licence.
Cependant, les experts soulignent qu’avec des instructions détournées (prompt engineering), il serait possible de bypasser temporairement ces filtres. Cela repose surtout sur la capacité de l’IA à reconnaître des formats récurrents, comme ceux utilisés pour les clés de produit.


Il ne s’agit donc pas d’un accès à une base secrète de clés Microsoft, mais plutôt d’une faille éthique et algorithmique : l’IA ne "sait" pas qu’elle génère un code potentiellement problématique.


Microsoft et OpenAI sous pression


Cette affaire intervient alors que Microsoft pousse fortement l’intégration de l’IA dans ses produits, notamment avec Copilot dans Windows 11 et Office. Toute dérive possible de ces outils soulève donc des inquiétudes légitimes : jusqu’où peut-on faire confiance à une IA générative ?


En coulisses, des mesures de renforcement seraient déjà en cours :
• Meilleur filtrage des séquences sensibles
• Blocage des formats connus de clés
• Surveillance active du prompt engineering à risque


Un précédent dangereux ?


Ce n’est pas la première fois qu’une IA est accusée d’aider à contourner des protections : il y a déjà eu des cas où des IA ont généré du code malveillant, des scripts d’attaque, voire des tutoriels de phishing. Ce nouvel épisode avec les licences Windows relance le débat sur les limites de l’intelligence artificielle, et sur la responsabilité des éditeurs face à ces usages détournés.



La capacité supposée de ChatGPT à générer des clés Windows n’est pas une faille technique directe, mais plutôt un contournement des garde-fous par ingénierie de prompt. Microsoft et OpenAI prennent le sujet très au sérieux, car cela pourrait menacer l’intégrité des systèmes de licences, mais surtout nuire à la réputation des IA génératives dans un contexte déjà sensible.
Une chose est sûre : l’ère de l’intelligence artificielle nécessite des règles claires, une surveillance constante… et une vigilance redoublée.

Le temps est un bien précieux, ne le gaspillez pas en vivant la vie de quelqu'un d'autre. – Steve Jobs

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