Imagine : tu te connectes tranquillou à ton site web préféré. Tu tapes ton pseudo, ton mot de passe… et BAM ! Un petit malin balance dans le champ de login :
' OR 1=1 -- Et hop, il est connecté… sans compte, sans mot de passe, sans rien.
Bienvenue dans le monde merveilleux de /l’injection SQL/, cette faille vieille comme Counter-Strike 1.6 mais qui fait encore des ravages.
Tu veux savoir comment ça marche, pourquoi c’est le cauchemar des devs, et surtout comment éviter que ton site devienne un /open-bar de données perso/ ? Attache ta ceinture, on plonge. 🚀
C’est quoi une injection SQL ?
En gros, une injection SQL c’est quand un utilisateur mal intentionné envoie des données pourries dans un formulaire ou une URL, et que ton site les balance direct dans la base de données sans vérifier.
Résultat ? Le hacker peut :
Lire toutes les données de ta base (adresses mail, mots de passe hashés avec du MD5 de 2004 😬).
Modifier ou supprimer des infos (bye bye la table utilisateurs).
Exécuter des commandes plus dangereuses que Thanos claquant des doigts.
Un peu comme si tu invitais quelqu’un chez toi et qu’il avait le droit de fouiller dans ton frigo, ton coffre-fort et ton historique de navigation.
Exemple WTF mais réel
Imaginons un formulaire de login codé à l’arrache :
$query = "SELECT FROM users WHERE login =
'$login' AND password = '$password'"; Si notre gentil hacker entre ça comme pseudo :
' OR 1=1 -- La requête devient :
SELECT FROM users WHERE login = '' OR 1=1 --
AND password = '';
Le -- commente la fin, et 1=1 est toujours vrai. Résultat : /il est logué comme admin./
Pas besoin d’OpenAI, pas besoin d’IA, juste un clavier et deux mains.
Pourquoi c’est si fréquent ?
Parce que :
Beaucoup de devs copient-collent des tutos StackOverflow de 2010.
Les frameworks modernes protègent souvent, mais pas si tu fais ton cowboy avec des requêtes brutes.
Certains patrons de PME pensent que “la cybersécurité c’est pour les autres”. Spoiler : non.
Comment s’en protéger (et dormir tranquille)
Bonne nouvelle : il y a des solutions simples.
/Les requêtes préparées/
Utilise PDO en PHP, ou les PreparedStatement en Java. Bref, tout sauf concaténer les entrées utilisateur.
Exemple en PHP :
$stmt = $pdo->prepare("SELECT FROM users
WHERE login = ? AND password = ?"); $stmt->execute([$login, $password]);
Ici, même si le mec tape OR 1=1, c’est traité comme une chaîne inoffensive.
/Échapper les entrées (en dernier recours)/
mysqli_real_escape_string() peut aider, mais c’est comme mettre du scotch sur une fuite d’eau.
/Limiter les privilèges/
Ton utilisateur SQL n’a pas besoin d’être “root”. File-lui juste le droit de lire/écrire ce qu’il faut.
/WAF & logs/
Mets un firewall applicatif, check tes logs, et regarde qui essaye de jouer au petit hacker.
Petit rappel geek : la faille qui a marqué l’histoire
L’injection SQL n’est pas une légende urbaine.
En 2008, /Heartland Payment Systems/ s’est fait voler /134 millions de cartes bancaires./ La cause ? Une injection SQL.
Moralité : pas besoin de ransomware sophistiqué, une simple quote ' mal placée et c’est la fin du game.
Conclusion
L’injection SQL, c’est un peu le /boss de fin du tuto/ en cybersécurité : tout le monde en parle, tout le monde croit la connaître, mais encore aujourd’hui des milliers de sites se font détruire à cause d’elle.
Alors si tu es dev, souviens-toi :
Jamais de concaténation sauvage.
Toujours des requêtes préparées.
Et si ton patron dit “osef de la sécu”, envoie-lui cet article. (Ou démissionne 👀).
Allez, maintenant que tu sais, tu peux te la péter en soirée devs.
Et si tu veux encore plus de fun, va tester /SQLMap sur ta VM perso (pas sur le site de ton voisin, on n’est pas chez Mr. Robot).
M-binary