Coup de filet du FBI : un site emblématique de ROMs Switch saisi pour piratage massif

Mukaz
11 Jul 2025, 16:45
272
0
3 Min de lecture
Nintendo

Le piratage de jeux vidéo vient de subir un sérieux revers. Le FBI, en collaboration avec des agences internationales, a procédé à la saisie d’un site très populaire de ROMs Nintendo Switch, connu pour héberger illégalement des milliers de jeux. Cette opération marque un tournant majeur dans la lutte contre le piratage de consoles modernes, et envoie un signal clair aux plateformes illégales.


Un site sous surveillance depuis des années


Le site, dont le nom n’a pas encore été officiellement révélé mais déjà bien connu de la communauté, proposait des fichiers ROMs et ISOs pour Switch, téléchargeables gratuitement ou via des liens torrents. Sa base de données couvrait des titres AAA comme Zelda: Tears of the Kingdom, Mario Kart 8 Deluxe, ou encore Pokémon Écarlate et Violet.


Il était aussi pointé du doigt pour héberger des outils facilitant le jailbreak des consoles, comme les custom firmware ou émulateurs optimisés.


Une intervention musclée et une saisie visible


Depuis quelques heures, les visiteurs du site sont redirigés vers une page de saisie officielle du FBI, avec le message habituel :
“This website has been taken down as part of a joint law enforcement operation…”
Ce type d’intervention, habituellement réservé aux sites à fort impact économique, montre que l’industrie vidéoludique intensifie sa guerre contre le piratage, en particulier chez Nintendo, connu pour sa politique très stricte.


Nintendo, en première ligne


Nintendo est l’un des éditeurs les plus agressifs dans la défense de sa propriété intellectuelle. Ce n’est pas la première fois que l’entreprise pousse à la fermeture de sites de ROMs : elle avait déjà fait tomber des plateformes comme LoveROMs ou ROMUniverse, avec des amendes dépassant les 10 millions de dollars.
La firme japonaise considère le piratage comme une menace directe à ses revenus, surtout dans un contexte où ses jeux continuent à bien se vendre, même plusieurs années après leur sortie.


Et maintenant ?


Pour la communauté du retrogaming ou de l’émulation, cette opération crée une onde de choc. Si certains voient le piratage comme un acte militant pour la préservation du jeu vidéo, d'autres rappellent que la diffusion non autorisée de jeux récents reste illégale, même si elle est motivée par la curiosité ou la passion.
De nombreuses alternatives légales existent, via les offres de rétrocompatibilité, les abonnements (comme Nintendo Switch Online) ou les remasters officiels. Mais pour les amateurs de jeu libre et de collection numérique, l’étau se resserre clairement.


Une chose est sûre : cette saisie prouve que le piratage de jeux récents reste dans le viseur des autorités, et que le dark web ou les VPN ne garantissent plus l’impunité pour les plateformes illégales.

N'attendez pas. Le moment parfait n'arrivera jamais. Commencez où vous êtes, utilisez ce que vous avez, faites ce que vous pouvez. – Arthur Ashe

Abonnez-vous à notre newsletter

Recevez les derniers articles directement par e-mail en vous inscrivant à notre newsletter.